- Pétition -
À l'attention de Monseigneur
l'Évêque de Fréjus-Toulon
Dominique Rey
À l'attention de Monseigneur
l'Évêque de Fréjus-Toulon
Dominique Rey
Monseigneur,
Nous, paroissiens de Sanary-sur-Mer, résidents et vacanciers, nous réunissons en soutien au Père José Andrade.
Nous vous implorons de lui ménager un traitement digne et équitable dans le cadre des accusations dont il fait l’objet depuis l’été.
Or, il nous apparaît aujourd'hui que le traitement du Père José entrave le bon fonctionnement de la Justice, pour trois raisons au moins :
Alors qu’il était confirmé dans sa charge de curé de Sanary à la rentrée scolaire, vous l’avez finalement relevé de ses fonctions curiales, puis dans un troisième temps avez exigé qu’il rende publiques les accusations dont il fait l’objet : Nous ne pouvons croire que ces décisions successives et désordonnées puissent refléter le fonctionnement normal de la justice tant elles nous apparaissent préjudiciables pour le Père José, notre paroisse et vous-même qui devons tous affronter cette épreuve, chacun à notre niveau.
S’il ne nous appartient pas de juger du fond, nous n’avons guère de doute que la publicité de l’affaire est en train de faire voler en éclat la présomption d’innoncence dont bénéficie le Père José. Ce respect fondamental de la personne humaine est suffisament malmené de nos jours, en particulier envers nos prêtres, sans que nous ajoutions encore aux défaillances de notre époque. Nos pensées vont à Monseigneur Aupetit qui vient d’être lavé des graves accusations dont il faisait l’objet dans l’indifférence générale.
Cette publicité est d’autant moins compréhensible que l'accusatrice du Père José, elle, bénéficie de l’anonymat.
Nous craignons, selon l’image du saint Curé d’Ars, que les médisances volent comme les plumes de tout un poulailler jetées du Gros Cerveau un jour de Mistral.
Nous ne doutons pas que le tribunal ecclésiastique mènera à bien son enquête mais en attendant il nous apparaît très prématuré d’infliger une telle épreuve au Père José et à notre paroisse. Nous ne connaissons aucun comportement fautif du Père José qui puisse corroborer l’accusation dont il fait l’objet et nous savons bien que le mal serait irrémédiable si cette accusation devait s’avérer être un faux témoignage.
En quittant ses fonctions, le père José a déjà été sanctionné avant même d’avoir été jugé.
Nous respectons évidemment cette décision et accueillons le Père Dabezies chaleureusement : C’est à l’avenir du Père José que nous pensons.
Vous avez écrit récemment que le Père José était maintenu dans sa charge de recteur des Sanctuaire de la Miséricorde et de la Maison Saint Jean-Paul II.
Nous vous savons gré de cette décision mais craignons un retournement : Nous sommes très nombreux à avoir soutenu ce grand projet à l’initiative du Père José en investissant beaucoup de temps, d’énergie et de ressources.
Il nous est de la plus haute importance que le Père José puisse mener ce projet à son terme et l’ancrer dans le temps long.
Au delà de la personne du Père José et des paroissiens de Sanary, ce sont les grands projets de la paroisse qui sont aujourd’hui en danger. Qu’adviendra-t-il du Sanctuaire de la Miséricorde et de la Maison Saint Jean-Paul II dans cette tourmente ?
Relever le Père José de ces fonctions avant qu'une éventuelle culpabilité soit dûment établie remettrait en cause les engagements financiers et non-financiers de nombreux paroissiens dans ces projets et plus généralement dans la paroisse et le diocèse.
C’est pourquoi nous vous implorons ardemment pour —qu’en l’absence de culpabilité avérée — vous confirmiez effectivement le Père José dans ses fonctions de recteur des Sanctuaire de la Miséricorde et de la Maison Saint-Jean-Paul-II et lui donniez toute latitude pour les mener à bien, en particulier sans entraver ses déplacements à Sanary.
Nous demandons également à ce que vous nous receviez et nous communiquiez régulièrement les éléments du dossier auxquels nous pouvons avoir accès afin d'assurer le bon fonctionnement de nos projets et de notre paroisse.
Nous confions cette épreuve à la bonté de Notre Seigneur et nous prions le Christ Miséricordieux pour le Père José, notre paroisse et pour vous.
Nous vous prions d’agréer, Monseigneur, l’expression de notre respectueuse considération,
« Le respect fondamental de la personne humaine est suffisament malmené de nos jours, en particulier envers nos prêtres, sans que nous n’y ajoutions encore. »
« En quittant ses fonctions, le père José a déjà été puni avant même d'avoir été jugé. »
« Nous vous implorons, confirmez le père José dans sa charge de recteur des Sancturaire de la Miséricorde et de
la Maison Saint
Jean-Paul II »
Nombre de signataires
au 25 novembre à 12H :
562